Page satirique d'information du syndicat force ouvrière section adrexo-vhd-vérité humour dérision.
Après l'interlude congés, retour abrupt à la réalité, et à la notoriété gratuite acquise par Adrexo grâce l'affaire "Propaganda".
LA NOIX D'HONNEUR…
...est attribuée au secrétaire du CSE pour la question n°28 mise à l'ordre du jour provisoire de la réunion du 22 juillet et ainsi libellée :"à quand la mise en bouse de Colis Privé ?"
C'est vraiment la question vache, le taureau en perdrait ses bourses !
LE MUR DU ÇON (bien conserver le c cédille) …
...a été franchi par M. Eric Paumier, actionnaire groupe Hopps associé à M. Frédéric Pons, venu s'expliquer devant
les parlementaires sur le fiasco "Propaganda".
A la remarque pertinente d'une députée lui balançant tous les procès perdus par Adrexo en justice pour travail dissimulé, M. Paumier y apporta cette réponse évidente avec l'aplomb d'un grand dirigeant : " ce n'est pas nous car
nous ne sommes arrivés qu'en 2016". Exact. Donc, en quelque sorte, voir les prédécesseurs. Et les précédents dirigeants
à la tête d'Adrexo étaient...M. PONS (président) et M. Paumier (directeur général).
Nous suggérons à nos actionnaires de prendre en main l'équipe France de boxe aux J.O tant ils maîtrisent
à la perfection l'art de l'esquive !
ENGAGEZ-VOUS, RENGAGEZ-VOUS : FORTE RÉCOMPENSE !
"Hôtel réservé avec pdj. Tous frais déplacements et repas, temps de travail et trajet , intégralement payés avec salaire de juin en saisie immédiate".
Ainsi se présentaient les alléchantes promesses de la direction.
Répondant à cet appel "Propaganda" du 18 juin et par la bonne affaire alléchée, nos collègues quittèrent la quiétude
du Sud pour rejoindre les troupes du Nord, bien engoncées dans la mouïse.
Ils sont partis la fleur au fusil, ils sont revenus la baïonnette dans le bas du dos bien enfoncée !
Car, bulletins de salaire juin ouverts, des nèfles ; temps de travail et frais "Propaganda", point il n'y en eut.
Dès lors, certains effrontés eurent l'outrecuidance de réclamer ne serait-ce que le remboursement immédiat des frais engagés : 1.200 kms, autoroute, repas. Réponse catégorique de la direction en reconnaissance de leur dévouement :
niet ! Besoin d'argent, prenez un acompte !
C'est lamentable, car si du point de vue banque, le paiement des frais ou l'acompte donnent un même résultat,
le remboursement des frais demeure un acquis alors que l'acompte sera retenu sur salaire.
L'acompte est une avance courante de l'entreprise au salarié sur travail effectué, alors que les frais ci-dessus engagés dans "Propaganda" correspondent à une avance conséquente faite par le salarié volontaire à l'entreprise pour obtenir
la possibilité de rendre service suite à l'appel au secours patronal. En avançant ces frais, nos collègues ont acheté
le droit de pouvoir travailler.
Allez, courage les gars. A-t-on déjà vu nos patrons renier leurs engagements ou décaler
des salaires ? Patience. Encore quelques jours d'attente et les bulletins de paie de juillet
vous combleront de bonheur...ou d'exaspération !!!