HALTE AU MASSACRE !!!
Il est interdit de dire qu'Adrexo nous vole, sous peine d'encourir le risque de poursuites judiciaires pour diffamation et se voir condamner à rembourser de l'argent que l'on n'a pas perçu. Un comble !
Car Adrexo ne vole pas, Adrexo omet…
Adrexo omet de payer tous les kilomètres…
Adrexo omet de payer intégralement tous les temps de déplacement…
Adrexo omet de payer le temps passé au tri du courrier, qu'elle reconnaît cependant comme
incontournable.
Avec l'augmentation sensible du volume de courrier, les écrêtages , sanctions immédiates du temps passé à rechercher des noms parfois illisibles sur les boites, avec des adresses incomplètes et souvent erronées, ces écrêtages donc fleurissent, fleurissent comme colchiques dans les prés à la fin de l'été, et les minutes s'envolent, s'envolent comme les feuilles d'automne emportées par le vent.
Sauf que le temps badgé doit être payé, c'est l'accord du 4 juillet 2016.
Le mot vol étant banni, comment qualifier ces écrêtages ?
Nous dirons : temps d'immobilité fictive soustrait du temps réel badgé de travail, au détriment du salarié dans le seul but de ne pas le payer intégralement, et ce, sur décision unilatérale de l'employeur, en violation de l'accord du 4 juillet 2016.
Et comme 80 % des distributeurs ne s'en aperçoivent pas, ils ne disent rien, et qui ne dit rien...
Et ce sont ainsi des heures et des heures indûment retenues...par omission, naturellement !
Car en réalité, nos patrons assimilent immobilité à inactivité. C'est si facile et gratuit.
Pure ineptie ! Si les jambes ne bougent que fort peu, par contre les yeux, les bras, les mains s'activent devant les boites. Avant d'écrêter à l'aveugle, qu'ils apportent la preuve irréfutable de l'inactivité du distributeur relative à l'immobilité enregistrée par une badgeuse aveugle.
Alors, puisque le mot vol est banni, n'est-ce pas, nous appellerons cela du viol.
Viol de temps réel enregistré.
FORCE OUVRIÈRE, ainsi qu'elle s'y était engagée durant la campagne électorale, ne va pas laisser cette situation perdurer. Nous avons à nouveau interpelé la direction qui ne respecte toujours pas l'accord du 4 juillet 2016, et notamment, outre les écrêtages et invalidations du temps badgé, l'article 4-1 "détermination du temps de distribution théorique".
S'il était respecté, 80 % des temps théoriques seraient corrects, et nous éviterions tout ce cinéma permanent.