DÉFI HANDICAP : NOUVEL ACCORD EN VUE.
Les salariés handicapés, et qui n'en croise pas au quotidien dans son dépôt, ne représente qu'une infime minorité dans l'entreprise, mais nous ne les oublions pas pour autant.
L'accord d'entreprise DÉFI handicap vient d'être revu et amélioré.
Les optimistes diront : que du positif !
Les pessimistes diront : peut mieux faire !
Les sans opinion diront : bof !
Pour l'essentiel en bref.
A – Article 2 mesures d'accompagnement.
- Aide à la déclaration.
Lors de la transmission de leur justificatif de travailleur handicapé à la mission DÉFI handicap,
les salariés en CDI recevront une aide de 80€.
- Bourse DÉFI handicap.
Cette aide a pour objectif de soutenir financièrement les salariés d'Adrexo ayant à charge un membre de la famille en situation de handicap.
Cette aide s'élève à 125€ par personne à charge et est versée une fois par an.
- Congés légaux prévus par le Code du Travail.
Selon l'article L.122-62 du Code du Travail, le congé de présence parentale d'une durée de 310 jours est ouvert, sans autre condition, à tout salarié ayant la charge d'un enfant victime d'une maladie, d'un accident, ou d'un handicap nécessitant une présence soutenue et des soins contraignants.
B – Article 3 mesures de maintien dans l'entreprise.
- Adaptation au poste.
Adrexo s'engage à maintenir dans l'emploi, par des actions adaptées, les collaborateurs en situation de handicap. La maintien dans l'emploi sera mis en œuvre conformément aux prescriptions médicales émises.
- Subvention à l'appareillage.
Adrexo s'engage à aider ses collaborateurs en situation de handicap dans l'achat d'un appareillage nécessité par le handicap.
L'entreprise prendra en charge 25 % de la facture TTC de l'appareillage dans la limite de 1.000€ par personne et par an et du reste à charge de la facture.
Cet accord étant conclu pour une dure déterminée de 3 ans, il peut être révisé.
CARTON ROUGE !!!
Le DR (directeur régional de Toulouse) a tenté de "casser" un binôme de distributeurs composé d'une personne valide accompagnant un handicapé, en remettant en cause la correction du temps de distribution mise en place par le ROC à la satisfaction des 2 parties.
Mal lui en a pris. Il a reçu en retour un uppercut du droit balancé par la direction et, tout penaud, a renoncé à son plan machiavélique pour économiser 3 sous et se faire valoir auprès de sa hiérarchie, en bon toutou de service. Mal vu !!!
Restons très vigilants, des cadres de ce style, nous en croiserons d'autres.
Nul n’est à l’abri de ce genre de prédateur.