SOUS-TRAITANCE POSTALE
Le pouvoir des fleurs avec des feuilles de route refusées !
Ce distributeur de Bergerac, en Dordogne, et dont les secteurs sont passés sans clignotant à La Poste, s'est retrouvé sans travail. Et donc, bulletin de salaire de juillet à 0€ !!!
Pour ce malheureux, la fin du mois commence le 1er.
Mais la direction au grand cœur n'est pas choquée outre mesure de laisser des "collaborateurs" sans le sou malgré un contrat de travail en cours. Le loyer, les courses, à quoi bon ?
Quand on ne travaille pas, pas besoin de manger, et en plein été, on dort à la belle étoile !
Cette situation est d'autant plus inacceptable que l'entreprise a obligation de proposer du travail à moins de 20km du domicile, ou, à défaut, de verser le salaire minimum garanti à hauteur de 75 % du contrat.
Mais Convention Collective, accords, contrat de travail, ces mots sonnent creux dans la tête de nos patrons, et puis, osons si ça passe, comme tout le reste.
Face à la contestation de ce messager lésé, le nouveau manager local, sorti de la cuisse de Jupiter en ignorant que dans relations humaines, "humaines" prédomine, et qui ne lui a proposé aucun secteur de substitution, lui reproche en vrac d'avoir refusé de signer la baisse de son contrat, de prendre ses congés pour faire les vendanges, de quoi je me mêle, pour finalement lui signifier sans ménagement que désormais il n'y aurait plus de travail pour lui chez Adrexo, malgré ses 17 ans d'ancienneté, lui conseillant de chercher ailleurs.
Techniquement, dès lors qu'aucune fdr n'est éditée dans le mois, le minimum garanti se déclenche automatiquement. En principe donc, pas de souci, salaire maintenu à hauteur de 75 % du contrat.
Alors le manager malin s'autorise une manœuvre pour contourner le sens interdit.
La filouterie consiste à sortir de pseudo fdr refusées mais mentionnées parties en bécane qui mettent à mal le minimum garanti, et de fait la modulation, sans que le salarié en soit informé.
Pratique connue et tacitement approuvée par la direction qui se garde bien de la sanctionner !
Attention , ce ne sont que les prémices d'une situation explosive car des petits managers sans état d'âme comme celui-ci, qui appliquent aveuglément les directives secrètes de leur hiérarchie, à eux les basses œuvres, nous en croiserons bien d'autres .
A Verdun, Gap, Manosque, ce sont 80 distributeurs concernés, sans compter ailleurs ceux dont nous n'avons pas connaissance ; et qu'adviendra-t-il à Bordeaux et Grenoble, 1.000.000 d'habitants, qui, outre la mise en place de l'encarteuse mécanique "duplo" (est-ce bien judicieux ?) vont entrer en zone"oui-pub" dès le 1er septembre ?
Mais la direction, droite dans ses bottes de charretier, l'affirme et le maintien, il n'y aura pas de plan de sauvegarde de l'emploi. Travail pour tous. Salaire garanti. Et nous ne saurions mettre sa parole en doute, sauf exceptions mais elles sont tellement multiples qu'elles infirment la règle.
Suite à l'intervention immédiate de FORCE OUVRIÈRE, la DRH a réagi.
L'entreprise va procéder ce jour à une régularisation sur la base du minimum garanti de 75 %, et son salaire d'août sera également payé sur le minimum garanti.
Qu'adviendra-t-il ensuite de ce salarié ? C'est l'incertitude totale, et ne nous leurrons pas, ces agissements bancals, visant à provoquer des démissions à moindre coût, vont se généraliser.
Nous vous recommandons donc la vigilance extrême, car Adrexo, et vous le savez, est une entreprise avant tout (in)humaine , et la machine à lessiver est bien enclenchée !!!
Alors, au moindre problème, n'hésitez pas à contacter FORCE OUVRIÈRE.