LE 150€ S'EFFONDRE EN BOURSE !!!
Réduction drastique des titres mis à disposition des consommateurs.
La direction nous annonce, dans un communiqué envoyé dans les centre le jeudi 19 octobre, qu'elle va réduire de 80 % , dès semaine 44, le volume de magazines édités, et ce à titre expérimental jusqu'à fin décembre.
Nous dirons qu'il s'agit d'un repli stratégique pour changement d'orientation tactique.
Désormais, seuls les abonnés exclusivement papier recevront le magazine.
Pourquoi réduire ainsi la voilure du 150 ?
La raison principale en est le coût faramineux : 180.000€ la parution, et nous en sommes au n°26, soit plus de 4,5 millions d'euros, hors frais publicitaires, pour 4 feuillets qui, reconnaissons-le, ne présentent pour l'instant pas grand intérêt.
Le 150€, qui n'est aujourd'hui qu'une marque déposée intégrée à Milee, représente en effet une charge financière excessivement lourde pour l'entreprise vu qu'il ne rapporte rien en l'état papier ; par contre nous relevons un léger frémissement positif pour la version numérique.
Quel objectif ?
Au départ, la direction tablait sur 14 millions d'abonnés, puis s'est rabattue sur 10 millions, pour finalement se satisfaire des 6 millions qui stagnent depuis septembre.
Naturellement ainsi que nous pouvons le constater, le 150€ enregistre chaque semaine de nouveaux abonnés, mais qui sont contrecarrés par les résiliations, réaction logique de consommateurs qui ne reçoivent plus rien après tant de promesses enjolivées par les médias payés pour et suivies d'autant de désillusions.
Et après ?
Les abonnements ne sont que le premier étage de la fusée 150€.
Le défi primordial maintenant reste d'attirer dans les filets un maximum de grandes enseignes et plus si affinités afin de récolter la manne espérée, et alors les abonnés viendront tout naturellement.
Certes le chemin sera long, et la direction estime, raisonnablement, que le magazine sera rentable dès 2025, mais auparavant il faudra, pour Milee, passer le cap de bonne espérance 2024.
Et ensuite le 150€ grandira en Sté indépendante, quittera le giron de maman Milee pour devenir filiale de Hopps, qui, comme pour Colis Privé, le revendra avec forte plus-value qui ira dans les caisses du Groupe.
Et Milee alors ?
Milee restera l'entreprise pauvre qui fait travailler les pauvres dans le besoin absolu, et il n'y a pas pénurie en la matière !!!