GAIOS, HOPPS, ADREXO, MILEE = UNE MÊME TÊTE : PAUMIER !!!
MILEE : GESTION DE LA LIQUIDATION JUDICIAIRE, CARTON ROUGE !!!
Alors que le Tribunal de Commerce a fixé la date de revoyure au lundi 9 septembre 2024 pour décider de la continuité de l'activité, anticipant ce rendez-vous, le mandataire judiciaire a demandé dès le mercredi 4 septembre la mise en liquidation de Milee, car dans l'impossibilité de payer les salaires, et dans le but, affirme-t-il, de protéger les salariés d'une perte de salaire du fait des exigences de l'AGS.
La loi est bien faite : l'AGS finance 30 jours de salaire avant la liquidation, donc le mois de travail qui précède, et 15 jours après la liquidation, délai nécessaire pour procéder aux licenciements.
Et effectivement vu ainsi, il n'y a aucune perte de salaire.
Sauf que chez Milee, rien ne peut se passer normalement.
En effet, le mandataire demande le 4 septembre la liquidation, mais en même temps la direction demande aux salariés, et en particulier aux distributeurs, de bosser jusqu'à la dernière minute.
Et c'est ainsi que le lundi 9 septembre au matin, une grande majorité de distributeurs étaient sur le terrain, loin de s'imaginer qu'ils ne seraient pas payés. SCANDALEUX ABUS DE POUVOIR !
Oui, l'attitude des dirigeants, sous couvert de l'administrateur judiciaire, est scandaleuse et irresponsable, ou plutôt bien responsable de la suite des évènements.
C'est à dire que le 4 septembre, direction et mandataire étaient parfaitement conscients que les distributeurs ne seraient pas payés, la fameuse période de 45 jours AGS s'étalant, du fait de la spécificité de nos périodes de travail en décalé, du 8 juillet au 21 août.
Et malgré ce, on leur a demandé de travailler jusqu'au 9 septembre alors qu'ils étaient déjà hors jeu, et pire, en même temps, on a annulé les licenciements de certains distributeurs pour les faire revenir.
Du grand amateurisme, ou je m'en foutisme , car du fait de cette négligence majeure, ce qui devait arriver arriva, les salariés furent licenciés le 24 septembre, dans le délai normal de 15 jours, avec pour conséquence la perte d'une semaine de salaire pour les mensualisés, mais surtout d'un mois, du 21 août au 24 septembre, pour les malheureux distributeurs éternels spoliés.
Et c'est ainsi que les salaires de septembre ont été rabotés, avec un bulletin de paie correct, mais des virements insignifiants et surréalistes, alors que la cause en incombe exclusivement aux gestionnaires, mandataires et dirigeants incapables qui nous ont abusé.
Pourquoi devrions-nous supporter l'incompétence et les errements de ces gens-là ?
Il appartiendra à la justice d'en décider, d'autant plus que le montant du salaire net indiqué sur le bulletin comme viré en compte doit l'être réellement, faute d'explication contraire sur le document.
CARTON ROUGE !