Ci-dessous vous pouvez lire un article de l’indépendant de Perpignan sur la mobilisation générale de Force Ouvrière autour d’une salariée qui a refusé que son employeur fasse « une perquisition » chez elle et qui est mise à pied !!!
Ce n’est pas un rêve !!!
A quand la visite de nos patrons dans nos habitations pour savoir si nous ne dissimulons pas de pub ???
Chacun est concerné par ce genre d’agissement car si nous laissons faire, demain notre vie privée appartiendra au patron !!!
A Leroy-Merlin, FO se mobilise pour Djamila
A Leroy-Merlin, FO se mobilise pour Djamila
Djamila est une employée du magasin Leroy-Merlin (route d'Espagne), mise à pied par la direction depuis dix jours, et autour de qui le syndicat Force Ouvrière (FO), représenté par Thierry Crestin et Christophe Chauvin, se mobilise.
Le problème rencontré par cette salariée nous a été expliqué par M. Chauvin : "Les salariés de Leroy-Merlin bénéficient d'une carte de réduction de 10 % pour l'achat personnel de matériaux divers. Djamila qui fait construire sa maison par son beau-frère, lui a prêté sa carte de réduction pour l'achat des matériaux nécessaires. Au bout de quelque temps, la direction a estimé qu'il y avait là quelque chose de pas très clair, et a demandé à visiter le chantier pour contrôler. Djamila a refusé et s'est retrouvée mise à pied pour 10 jours".
Hier matin, Djamila devant être reçue par la direction du magasin, les syndicalistes FO ont débrayé pendant quelques heures, et une trentaine de personnes ont attendu l'issue de l'entretien entre la salariée et Frédéric Delard, directeur. Après l'entretien en question, Thierry Crestin réagissait : "Djamila fait l'objet d'une mise à pied conservatoire de 30 jours, durant lesquels la direction va poursuivre son enquête et rendra ensuite sa décision. Pendant ce temps, elle n'est pas payée et ne peut pas mettre les pieds au magasin. Nous considérons que c'est inacceptable, et nous allons continuer à nous mobiliser sur son cas, et à expliquer sa situation aux salariés du magasin".
Joint par téléphone, M. Delard n'a pas souhaité communiquer sur l'affaire, ni dire si une plainte avait été déposée contre la personne visée. "Il s'agit d'une affaire privée, interne au magasin, sur laquelle je ne vois pas l'intérêt de communiquer aujourd'hui, ne serait-ce que par respect pour la personne incriminée. En tout état de cause, il est trop tôt, nous verrons ultérieurement", déclarait Frédéric Delard.
J.C.