Toute l'Europe vit depuis plusieurs jours sous le coup des intempéries. Les nombreuses alertes météo sont claires, précises et quasi en réel à l'heure actuelle.
Pour notre entreprise, une alerte météo n'existe pas. Pourtant 50 à 100 % de l'activité des salariés préparateurs - distributeurs se déroule sur la voie publique.
50 % pour les salariés préparateurs - distributeurs, 100% pour les " colporteurs ".
A ce jour, deux accidents du travail graves sont survenus :
un à Nantes et un à Nimes.
A Nantes, malheureusement, suite à une chute le pronostic vital d'un salarié est en jeu. L'accident du travail est clairement conséquent aux intempéries.
Le RTR( sous directeur régional ) , estime que malgré tout, l'ensemble des salariés n'ayant pu terminer leurs distributions de prospectus sont passibles de blâmes et avertissements.
Nous ne pouvons qu'apprécier la diligence dont a fait preuve ce RTR pour sanctionner des salariés, du fait d'un mauvais résultat suite à un contrôle client qu'il aurait dû conformément au cahier des charges être refuser.
A Nimes, le malaise sur la voie publique d'un salarié distribuant le 20 minutes avec une température de -5° C, ressentie à - 10 , - 15° C du fait du vent n'est pas jugée préoccupant par la Direction des Ressources Humaines.
Ce malaise a nécessité l'intervention des pompiers mais, n'est pas jugé par le Chef de Centre suffisamment grave pour donner lieu à une enquête CHSCT.
Pour le Chef de Centre de Nimes, un accident grave n'est qu'est constitué qu'en cas de mort ou d'incapacité permanente du salarié. Les salariés apprécieront.
Le C.D.C a donc refusé, toute enquête du CHSCT, du fait que le salarié bien heureusement n'est pas mort.
CELA S'APPELLE OMETTRE VOLONTAIREMENT DE PROTEGER LA SANTE DES SALARIES.
P.S.: A Nimes, le C.D.C a décidé d'envoyer le personnel fixe travaillant en bureau dans d'autres centres : les conduites d'eau ayant éclaté, l'électricité étant coupée. Le Centre, n'avait plus ni eau, ni électricité, ni toilettes - mais, les distributeurs préparateurs ont été laissés dans les locaux, abandonnés dans un froid glacial pour exécuter leur travail. Il est à noter que le Directeur Régional brille par son absence, ne répond pas aux courriers et laisse la Direction des Ressources Humaines agir à sa place.