Précisions ADREXO-FO: suite au droit de réponse de la Direction :
Nous prenons acte du site où l'accident de Nîmes s'est déroulé.
ADREXO n' a pas de CHSCT. Dans le secteur privé, à défaut de CHSCT ce sont les délégués du personnel qui remplissent les fonctions de CHSCT.
Les accidents du travail de Nantes et de Nimes ont eu lieu le même jour : le 8 février 2012.
Nantes :
Dès le début de la semaine du 6 au 10 février 2012, des représentants du personnel avaient demandé que des mesures de prévention soient prises par la direction du fait des intempéries.
Le 10 février 2012 , les représentants du personnel ont été informés par des salariés d'un accident grave survenu à un salarié. Le R.T.R n'a informé les Délégués du Personnel de l'accident du travail qu' après l'intervention de l'inspection du travail .
Une enquête sur l'accident du travail a été menée.
Nîmes :
Aucun tract n'a été distribué par Force Ouvrière sur le dépôt de Nîmes contrairement aux affirmations de la Direction..
- Le 6 février 2012, les délégués Force Ouvrière saisissaient par mail, le Directeur Régional sur les conditions climatiques et les conditions de travail dans le dépôt et à l'extérieur. Ce mail est resté sans réponse.
- Le 6 et 7 février, la température du dépôt oscillait entre 3,8° et 4,5°
- Le 8 février, les représentants du personnel ont été informés par une salariée qu'un distributeur - colporteur du 20 minutes avait eu un malaise au travail.
- Les 8 et 9 février ,l'inspection du travail s'est rendue dans le dépôt de Nîmes. Les DP n'en ont pas été informés par la direction du centre.
-Le 10 février, en l'absence d'information officielle sur l'accident du travail, les DP questionnent le Chef de Centre. Il leur répond sommairement et refuse une enquête sur l'accident du travail.
-Le 24 février, le CDC informe officiellement les élus du personnel sur l'A.T. lors de la réunion DP, soit après la réunion du Comité d'Entreprise du 23 février 2012 où les A.T. ont été abordés
- les Feuilles de Route de la semaine du 6 au 10 février ont été éditées le 10 février soit après que le travail ait été réalisé par les salariés pendant les intempéries.
Depuis, nos délégués subissent des pressions tant à Nantes qu'à Nîmes.