Nous souhaitons avant tout bonne santé à tous les salariés d'Adrexo et du groupe Hopps, embarqués dans la même galère.
Une bonne santé ;
- Ce sont de bonnes forces, physiques et mentales, pour distribuer par tous les temps: froid, chaleur, neige, vent, pluie, en traînant un chariot brinquebalant sur des trottoirs cahoteux ou dans un véhicule collector dépourvu de chauffage et de pièces de rechange.
- Ce sont des yeux lumineux pour déchiffrer des adresses illusoires sur des bal imaginaires.
- Ce sont des oreilles sensibles pour entendre les consignes inaudibles d'une direction sourde.
- Ce sont une voix de stentor et un courage de gladiateur pour réclamer à cor et à cri des heures et kilomètres non payés.
- Ce sera, pour d'autres, résister au stress du résultat et des bonnes notes imposées.
Une bonne santé, c'est avant tout pouvoir passer, après le travail, de bons moments en famille, avec ses amis ou tout simplement en bonne compagnie.
Nous souhaitons également une bonne santé financière à Adrexo, sans laquelle nous ne serions pas ce que nous sommes.
Les actionnaires viennent de jeter les derniers biens négociables du Groupe Hopps en garantie ou en pâture et contre monnaie aux chacals qui guettent sa déconfiture.
- Soit cette ultime levée de fonds d'une trentaine de millions leur servira à s'offrir quelques mois supplémentaires de salaires excentriques avant de tirer leur révérence et renvoyer les 17.000 salariés à leurs chères boites vides, auquel cas ce serait un acte criminel justifiant le retour du docteur Guillotin pour soigner cette pathologie.
- Soit cette ultime levée de fonds n'est qu'un dernier feu de paille pour sauver l'honneur avant de se faire harakiri.
- Soit cette ultime levée de fonds correspond à la première étape d'un plan B, gardé secret, qui permettra le redressement rapide de l'entreprise, passant de 30 millions de déficit annuel actuel à 30 millions de bénéfices à fin 2021, à l'échéance des 2 ans. "Impossible n'est pas français", dit-on !
Si tel est le cas, ce que nous espérons, souhaitons santé et courage à nos actionnaires.
Vous l'avez compris, l'année 2020 se présente comme charnière. Ça passe ou ça casse !
L'avenir ne nous appartient pas ; pas plus qu'il n'appartient à tous les devins qui alimentent la toile !
Aussi, nous nous garderons bien d'alimenter la sinistrose par toute spéculation hasardeuse, contrairement à tel syndicat catin qui, fort de son omniscience et de l'appui d'une partie de la direction, ignorant le passé, méconnaissant le présent, se permet de prédire l'avenir et communique, communique et fait prévaloir le contenant sur le contenu, mélange la pub et l'information, procède par radotage et matraquage, autorise toutes les formes de mensonge ou manipulation et couine du matin au soir quantité d'injonctions frelatées et d'autosatisfactions perverses.
Pour notre part, nous nous concentrons en toute humilité sur notre job de syndicat responsable, et le premier épisode marquant de cette nouvelle année, les élections professionnelles prévues au premier trimestre et destinées à élire le futur CSE, Comité Economique et Social (CE.CHSCT.DP), et surtout à déterminer la représentativité de notre syndicat dans l'entreprise et par conséquent notre pouvoir d'action face à la direction pour défendre et faire valoir vos droits et intérêts.
Notre dernier vœu donc, que Force Ouvrière réalise un bon score.
Ne vous laissez pas embobiner par des discours enjolivant un nombrilisme bardé de résultats et d'actions utopiques. Regardez bien la réalité en face.
Bonne année 2020 à toutes et à tous...et bon choix madame, bon choix monsieur.