Suite à l'annulation des dernières élections CSE, nous devrons encore voter dans quelques mois,
mais en adaptant le mode de scrutin pour éviter de nouveaux recours.
Le vote électronique n'est pas garant de sécurité, alors, revenons aux urnes.
Article Lettre A du 12 décembre 2020
"Après l'annulation du vote en ligne des français de l'étranger lors des législatives de 2017,
les garanties en matière de cybersécurité étant jugées insuffisantes, le Quai d'Orsay a confié
à Docaposte son organisation pour 2022.
Le gendarme de la cybersécurité sera associé à la conception des systèmes et aux tests,
mais sera confronté à l'absence de solution d'identité en ligne sécurisée pour garantir le scrutin...
L'ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Informatique) précise qu'elle fait face
à une "contrainte majeure : l'absence d'une preuve électronique de l'identité de l'électeur".
L'ancien ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait justement regretté l'absence d'une solution numérique sécurisée qui aurait pu permettre d'organiser le second tour des municipales en ligne durant
la période de confinement."
ADREXO ferait ainsi bien de revoir totalement sa copie pour le prochain scrutin à refaire.
Le mode de vote appliqué aux dernières élections, et qui a valu annulation par le tribunal,
ne garantissait guère plus l'identité et la confidentialité du votant. Il suffit de posséder le code
pour voter ou de téléphoner pour l'obtenir, sans fournir de preuve de son identité.
De quoi faire voter des fantômes à l'insu de leur plein gré !
Nous y ajouterons la difficulté pour certains salariés de comprendre et accéder au système informatique, l'impossibilité de lire toutes les professions de foi, enfin bref, que des inconvénients.
Seul avantage pour l'entreprise, des élections à moindre coût, mais qui, au final, s'avèreront fort
coûteuses, mais quand on est riche on ne compte pas.
Partant du constat de l'ANSSI sur la solution d'identité sécurisée, il est fort à craindre qu'un nouveau
scrutin électronique n'ouvre encore la voie à un flot de procédures.
Entre un produit pas cher mais qui dure 6 mois, et un autre à même usage payé double mais qui
durera 4 ans, il ne saurait y avoir d'hésitation.
Ainsi, restons vieux jeu et revenons au vote à l'isoloir et par correspondance, gage au moins
de bonne identité des votants et de bonne lecture du process.
Certes, il y aura toujours des contestations mais qui ne conteste pas n'est pas français.
ALORS, DÈS QUE TOUT SERA PRÊT, AUX URNES
CAMARADES ! ENFIN, ESPÉRONS !
SUR INSISTANCE DU SYNDICAT FORCE OUVRIÈRE,
LES NAO 2020 PASSÉES ARBITRAIREMENT À LA TRAPPE
PAR LA DIRECTION, VONT REPRENDRE.