DES SOUS ARRIVENT EN MODE ESCARGOT...ET RÉDUCTIONS !
Ils sont annoncés pour bientôt, dans une dizaine de jours, soit tout de même 3 mois après la notification des licenciements, ils arrivent donc les virements du solde de tout compte pour les licenciés de juillet et qui ont déjà, semble-t-il, reçu les bulletins de paie correspondants.
D'autre suivront naturellement, avec, espérons, également les salaires de septembre.
Et le HIC, ce sont justement les salaires de septembre, car l'AGS ne garantit que 45 jours en date et en montant, ce qui pourrait signifier que :
- pour les 35h, dont elle a payé le salaire du mois d'août, elle garantit 15 jours de plus, soit jusqu'au 15 septembre.
- pour les distributeurs, les éternels plumés, elle ne garantit que 45 jours à partir du dernier salaire payé par Milee, soit juillet, terminé au samedi 6 juillet. Donc, du lundi 8 juillet + 45 jours, nous arrivons au mercredi 21 août. En gros, les distributeurs qui ont mis du carburant et se sont appliqués à bosser pour sauver la boite se trouvent encore lésés de 15 jours de salaire.
C'est pourquoi la section FO Milee revendique, avec le SNPEP (Syndicat National Presse Edition et Publicité) :
. de toute urgence, les moyens humains suffisants pour les liquidateurs judiciaires, l’AGS et France Travail pour que les salariés soient payés de leur dû le plus rapidement possible et que les salariés actifs puissent rapidement trouver un nouvel emploi ;
. le plus rapidement possible, une loi d’exception pour assurer le versement de l’intégralité de leur dû au-delà de la limite de l’AGS ainsi que le dédommagement du préjudice subit : il s’agit aussi d’éviter l’engorgement du tribunal des prud’hommes d’Aix-en-Provence. Aussi, cette loi doit prévoir un dispositif spécifique pour les salariés qui étaient proche de la retraite et qui ne retrouveront pas d’emploi, et les salariés déjà retraités qui obtenaient chez Milee un complément de revenu à leur retraite de misère ;
. la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour mettre toute la lumière et les responsabilités sur ce fiasco annoncé : outre la question d’une réindustrialisation ratée sur fond de « greenwashing » gouvernemental (les impacts directs sur les secteurs de la filière bois, papier, impression, routage, pub, mannequinat se font déjà sentir), il faut savoir où est passé l’argent – tant public que privé – de Milee ainsi que ses trois dirigeants actionnaires. Au fond, tout cela aurait pu être évité si seulement il existait la conditionnalité et le contrôle des aides aux entreprises….